Tout d’abord, les banques centrales, en particulier la Banque Centrale Européenne, ont confirmé que les institutions resteraient actives aussi longtemps que nécessaire pour encourager l’inflation (et indirectement l’économie), qui est leur mission d’origine. La BCE a ainsi à nouveau baissé les taux courts de 0,1 % et repris sa politique de rachats d’actifs obligataires (elle injecte ainsi des liquidités dans l’économie).
Par ailleurs, la situation des économies mondiales ne nous semble pas aussi inquiétante que les médias l’affirment :
• Rappeler que l’économie chinoise n’a jamais cru à un rythme aussi faible ne nous apprend rien puisque sa tendance naturelle est au ralentissement. La Chine est désormais la 2ème puissance économique mondiale derrière les États-Unis et sa croissance ne peut tenir un rythme à 7 % et plus. Celle-ci devrait se maintenir autour de 6 % alors qu’elle est clairement affectée par les tensions commerciales.
• Les États-Unis eux aussi ralentissent. Mais c’est en reflet d’une année 2018 exceptionnelle grâce aux mesures fiscales (baisses d’impôts) annoncées fin 2017. Le PIB devrait toujours croître de 2 % en 2019.
• L’Europe est davantage en difficulté, comme souvent, mais n’est pas le moteur de l’économie mondiale.
• Dans la plupart des zones économiques mondiales, le moral des ménages demeure haut grâce à un marché de l’emploi très dynamique. Tant que cet indicateur tient, la consommation, le principal moteur de la croissance, devrait résister.
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