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Lettre de conjoncture – 1er trimestre 2017

Dans un contexte d’élections où se dessinent les orientations futures de la France et de l’Europe, mais aussi du monde de demain, il nous faut rappeler que toute vision à court terme des marchés, de l’économie ou de la politique, ne peut être que déformante et, à la fin, vouée à l’échec.

 

En effet, personnifier à l’extrême conduit à oublier les principes de base d’une société équilibrée et en progrès. Quel que soit le choix des urnes, les contraintes économiques, sociales et environnementales actuelles laisseront bien peu de marge de manœuvre aux politiques.

Le premier à s’en apercevoir s’appelle Monsieur Trump et, à la fin des fins, faire croire aux électeurs que l’on peut revenir à une société déconnectée des réalités est une grande illusion.

Dans une vision à long terme, il semble que la responsabilité des acteurs économiques n’ait jamais été autant mise en avant. Contrairement aux idées reçues, les entreprises comme les ménages se montrent de plus en plus sensibles à l’environnement, au social et à la gouvernance. Dans ce domaine, les gouvernements restent à la traîne, aveuglés par la raison d’Etat au détriment de la transparence et des comportements éthiques. De tout temps, avancer vers une société équilibrée a été complexe. Par nature, pour marcher, loin de s’appuyer en même temps sur ses deux pieds, l’être humain va en réalité de déséquilibre en déséquilibre, son pied gauche corrigeant son pied droit ou inversement. Nos politiques ont probablement oublié cet acte élémentaire mais différenciant de notre nature humaine. Cela n’empêchera pas nos sociétés de poursuivre leur route, dont il faudra contrôler les évolutions pour éviter les excès. Pour cela, il est plus que jamais nécessaire de replacer l’homme au centre des priorités. Dépasser le court terme est indispensable, pour avancer vers le progrès en remettant l’économie, les marchés et les politiques au service du bien commun.

 

Consulter la lettre de conjoncture.

 

 

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